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Pourquoi visiter Alicante à Pâques? il y a trop à voir...

Que faire chaque jour de la semaine sainte, que manger, coutumes et traditions...

  • Mercredi saint dans le Barrio de Santa Cruz

Chaque mercredi saint, la Confrérie de la Sainte Croix organise une procession dans le quartier le plus coloré et le plus typique d'Alicante.

Le quartier de Santa Cruz est facilement accessible depuis la vieille ville par ses escaliers escarpés, tout en profitant de tous les recoins marqués par sa propre identité.

Cette procession part particulièrement de l'Ermitage au coucher du soleil. Les porteurs descendent avec le plus grand soin le quartier, organisés en quatre étapes. Certains d'entre eux remontent vers l'Hermitage, avec encore plus d'efforts, à l'aube.

 

  • Île de Tabarca: dimanche des Rameaux et Jeudi saint

Après le coucher du soleil du dimanche des Rameaux, les femmes de Tabarca traverse la ville depuis et jusqu´à la "Plaza Mayor". Elles le répètent pendant les trois jours suivants, accompagnant la procession avec le chant du roman de la passion.

Une autre curiosité des festivités se produit dans la seule île peuplée de la Communauté valencienne, le Jeudi Saint, lors de la procession du Nazareno et de La Dolorosa, durant laquelle, hommes et femmes portent une statue sainte différente, en marchant dans la direction opposée, jusqu'à ce qu'ils se rencontrent sur la place centrale.

  • Vendredi saint dans les Carolines

Le Vendredi Saint, la confrérie "Mater Desolata" organise un déjeuner «pa torrat» dans le quartier des Carolines, lieu de départ de la procession.

C'est un plat traditionnel de Crevillente du 19ème siècle, lorsque les confréries proposaient un repas en milieu de matinée pour réconforter l'effort physique des longues heures de procession. Il comprend du pain grillé, de l'ail cuit au four, de la morue, de l'aïoli, des haricots et est généralement accompagné de vin.

  • Dimanche de Pâques

Le dimanche de Pâques est le jour le plus important. Il est célébré dans toute la municipalité d´ Alicante, avec d´importantes processions, dont certaines sont:

  • - Le Christ ressuscité: Départ à 11h00 de la Basilique de Santa María. Arrivée à 14h30
  • - Virgen de la Alegría: Départ à 11h30 de la cathédrale de San Nicolás. Arrivée à 14h00

La place de la mairie est également décorée pour l'occasion, et depuis les balcons, les gens qui apprécient les processions, jettent des morceaux de papier colorés. Les dames mantilles accompagnent les longues promenades avec des bougies et des fleurs de différentes couleurs.

 

 

  • Que manger le dimanche de Pâques

La mona de pascua est la douceur traditionnelle d'Alicante, elle se mange le dimanche de Pâques. De formes allongées ou rondes, elles ont toutes un œuf dur en leur centre. La tradition est de tamponner l'œuf sur le front d'un membre de sa famille ou d'un ami pendant qu'il est distrait.

Au fil du temps, le rituel a subi des modifications, et l'œuf dur a été remplacé dans certains cas par un œuf en chocolat. Mais la saveur typique de sa pâte de type brioche est toujours préservée, très moelleuse, avec des touches d'agrumes et d'anis.

La Mona était à l´origine un cadeau des parrains et marraines à leurs filleuls, une fois la messe du dimanche de Pâques terminée. Aujourd'hui, c'est un cadeau du membre le plus âgé au plus jeune de chaque famille, qui en profite généralement en plein air, dans les parcs et les champs.

  • Chemin de croix depuis la mer et procession du Lundi Saint

La Cofradía del Cristo El Morenet est connue pour le chemin de croix qu'elle exécute en mer. Depuis le XVe siècle, le Christ est transporté en bateau à travers la baie d'Alicante au coucher du soleil.

La même confrérie part en procession le Lundi Saint du quartier de la Virgen del Socorro, vêtue de bleu et de blanc, les couleurs d'Alicante.

 

 

  • Capirote: vêtements traditionnels en Espagne

A Alicante en particulier, mais aussi en Espagne en général, les frères portent des cagoules à Pâques.

Ce genre de chapeau conique couvre entièrement la tête, ne laissant que les yeux visibles.

Son origine remonte au XVe siècle, lorsque les crimes religieux et leur pénitence auraient dû être symbolisés, tout en gardant l'anonymat.

200 ans se sont écoulés jusqu'à ce qu'il commence à être utilisé à Séville, car sa fonction de pénitence coïncidait avec ce qui était nécessaire pour les processions. Et de Séville, il s'est étendu au reste de l'Espagne, où aujourd'hui chaque confrérie donne sa touche en choisissant la couleur qui la représente.

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